22 décembre 2012 à 20:49
RETOUR 100 ANS
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ÉRIC LENARTOWICZ CE HEROS
BREST 1 FONTAINEBLEAU 2
« Le sommet de ma carrière »
ÉRIC LENARTOWICZ auteur des deux buts de Fontainebleau
Il avait 22 ans ce jour-là. Lenar est devenu un héros en marquant les deux buts de la victoire de Fontainebleau contre Brest. L'actuel vice-président de Fontainebleau n'a rien oublié.
Vous souvenez-vous de ce match ?
Éric Lenartowicz. C'est impossible d'oublier une telle rencontre. C'était le sommet de ma carrière. J'avais fait la une de « l'Equipe ». Cet exploit-là a été encore plus fort qu'une montée en D2 qu'on a connue quelques mois plus tard.
Quel était le contexte ?
Je ne devais pas jouer ce match. J'avais pris un coup à un mollet. Mais je faisais mon armée à l'EIS à Fontainebleau et le toubib m'avait remis sur pied.
Aviez-vous peur ?
Pas du tout. D'ailleurs, on savait qu'on allait gagner. Il s'était passé un truc bizarre. A chaque tour, on tombait contre une équipe qui commençait par la lettre B : Bry, Bourges et Blois. Quand on est tombé sur Brest, on savait qu'on allait passer. Au tour d'après, on a joué Metz. Ce n'était pas « B », on savait que c'était foutu.
Connaissiez-vous des Brestois ?
Il y avait Yvon Le Roux, qui était déjà international. Il faisait son armée au Bataillon de Joinville à Fontainebleau. On se croisait la semaine. Evidemment, il ne me connaissait pas. La veille du match, il est venu me voir pour me dire : « Tiens, je joue contre toi demain. »
Comment s'est déroulé votre match ?
J'étais sur un nuage. J'ai marqué les deux buts. Le premier d'un pointu et le deuxième, j'ai glissé le ballon sous le gardien qui croyait que j'allais le lober.
Que vous a dit Yvon Le Roux ?
Je me souviens que tous mes coéquipiers s'étaient battus avec lui pour récupérer son maillot. Mais il est venu vers moi et me l'a donné. Il m'a dit que je l'avais bien mérité. Je l'ai encore quelque part à la maison.
Comment avez-vous fêté l'exploit ?
En dépensant l'intégralité de notre prime de match qui était de 150 F (NDLR : 22 €) ! On avait même dépensé le triple ce jour-là! A l'époque, on s'en foutait. Cela nous servait juste à faire la fête après le match.
Après, vous n'avez pas été courtisé par des clubs pros ?
Si, mais je me suis dégonflé. J'étais la petite vedette locale et, à l'époque, cela me suffisait. Mon plus grand regret est de n'avoir pas tenté ma chance.
Vous souvenez-vous de ce match ?
Éric Lenartowicz. C'est impossible d'oublier une telle rencontre. C'était le sommet de ma carrière. J'avais fait la une de « l'Equipe ». Cet exploit-là a été encore plus fort qu'une montée en D2 qu'on a connue quelques mois plus tard.
Quel était le contexte ?
Je ne devais pas jouer ce match. J'avais pris un coup à un mollet. Mais je faisais mon armée à l'EIS à Fontainebleau et le toubib m'avait remis sur pied.
Aviez-vous peur ?
Pas du tout. D'ailleurs, on savait qu'on allait gagner. Il s'était passé un truc bizarre. A chaque tour, on tombait contre une équipe qui commençait par la lettre B : Bry, Bourges et Blois. Quand on est tombé sur Brest, on savait qu'on allait passer. Au tour d'après, on a joué Metz. Ce n'était pas « B », on savait que c'était foutu.
Connaissiez-vous des Brestois ?
Il y avait Yvon Le Roux, qui était déjà international. Il faisait son armée au Bataillon de Joinville à Fontainebleau. On se croisait la semaine. Evidemment, il ne me connaissait pas. La veille du match, il est venu me voir pour me dire : « Tiens, je joue contre toi demain. »
Comment s'est déroulé votre match ?
J'étais sur un nuage. J'ai marqué les deux buts. Le premier d'un pointu et le deuxième, j'ai glissé le ballon sous le gardien qui croyait que j'allais le lober.
Que vous a dit Yvon Le Roux ?
Je me souviens que tous mes coéquipiers s'étaient battus avec lui pour récupérer son maillot. Mais il est venu vers moi et me l'a donné. Il m'a dit que je l'avais bien mérité. Je l'ai encore quelque part à la maison.
Comment avez-vous fêté l'exploit ?
En dépensant l'intégralité de notre prime de match qui était de 150 F (NDLR : 22 €) ! On avait même dépensé le triple ce jour-là! A l'époque, on s'en foutait. Cela nous servait juste à faire la fête après le match.
Après, vous n'avez pas été courtisé par des clubs pros ?
Si, mais je me suis dégonflé. J'étais la petite vedette locale et, à l'époque, cela me suffisait. Mon plus grand regret est de n'avoir pas tenté ma chance.
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